Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

 

La spoliation de notre peuple et le vol de notre terre, dont la suppression des arrêtés Miot constitue une étape supplémentaire, s'appuient sur le "droit de propriété" et du commerce, garantis par les lois et les moyens de coercition mis en place par le Système. Ceux-ci  ne sont pas une fatalité et ne sauraient être considérés comme intangibles, sacrés ou éternels. Ce qui a été volé peut être repris, les spoliateurs peuvent être chassés ainsi qu'il advint dans de nombreuses parties du monde à la faveur de bouleversements politiques.

Les français n'ont ainsi pas oublié l'affaire des "emprunts Russes" contractés par l'Empire tsariste auprès d'investisseurs internationaux, essentiellement français, et répudiés par le régime soviétique en novembre 1917. Le parti bolchévique, groupusculaire et dans l'opposition au tout début du XXe siècle avait prévenu les futurs créanciers de son intention d'annuler la dette au cas où il arriverait au pouvoir. Ceux-ci étaient donc au fait des risques encourus.

 

 

C'est ce principe que mit en avant la Cunsulta Naziunale qui dans sa résolution de juin 2011, définissait le cadre d'une "loi pour la sauvegarde du patrimoine foncier et immobilier "destinée à être appliqué dès l'accession de la Corse à la souveraineté. Une démarche à priori utopiste, voire anachronique, mais qui fixe en réalité le seul cadre réaliste de la lutte contre la spoliation de notre terre : celui de la Lutte de Libération Nationale s'inscrivant dans une rupture avec le Système et ses institutions, de l'affirmation et de la mise en place d'un Droit National Corse au service exclusif de notre peuple.

 

 Remise en avant par l'ensemble du mouvement national, cette loi élaborée par l'Assemblée Nationale Provisoire, permettrait de reprendre le fil de la grande histoire, mettre en garde ( et peut être dissuader ) les spéculateurs et  donner une base légitime au "printemps Corse" en gestation.

 

A Squadra

 

 

La "loi sur la sauvegarde du patrimoine foncier et immobilier"  élaborée par l'Assemblée Nationale Provisoire :

 

" Le patrimoine national du peuple Corse comprend tout le patrimoine foncier et bati à l'exclusion des propriétés privées à usage personnel. Cependant les transactions concernant les propriétés privées devront ce faire prioritairement pour satisfaire les besoins en logement des personnes installées en Corse et qui se reconnaissent dans le peuple Corse.

 

Cette reconnaissance se traduit par la demande d'accession à la nationalité Corse dans les conditions prévues pour l'obtention de la carte nationale d'identitée délivrée par la Cunsulta Naziunale.

 

Par ailleurs, est d'ores et déjà considérée comme illégale toute vente à des privés de biens appartenant à des collectivités ( communes, CTC, Etat, Eglise ).

 

A compter de ce jour, 14 juillet 2011, la Cunsulta Naziunale reconnait comme seules légitimes et légales les acquisitions immobilières réalisées par les résidents qui auront fait ou feront leur demande pour obtenir la nationalité Corse dans le cadre du processus d'accession à l'Indépendance. Les biens fonciers ou immobiliers nationalisés tomberont dans le domaine public et seront consacrés prioritairement aux besoins sociaux du peuple Corse ( logement, production agricole etc..).

 

CUNSULTA NAZIUNALE,  14 juillet 2011

Partager cet article