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  Le 28 septembre prochain se dérouleront les élections sénatoriales. Dans chaque département, les sénateurs sont élus par un collège électoral lui-même formé d'élus de cette circonscription : députés, conseillers régionaux, conseillers généraux, conseillers municipaux, élus à leur poste au suffrage universel. Les sénateurs sont élus au suffrage universel indirect.

En Corse les "grands électeurs" sont près d'un millier et tous sont soumis aux sollicitations, "amicales pressions" , chantages et manoeuvres de candidats à notre bonheur provenant de toutes les familles politiques. En Haute-Corse un nationaliste aspire lui aussi à un fauteuil  au sein de l'une des plus hautes instances de la République Française. Et chacun des candidats d'expliquer les bienfaits que la Corse retirerait de leur présence au Palais du Luxembourg.

 

La "défense des intérêts de la Corse" passe par des chemins divers et variés, guidés par des orientations stratégiques différentes mais complémentaires dans le cadre d'une lutte globale. Celui pris depuis quatre décennies par des centaines de militants nationalistes passa par les arrestations, la prison et parfois la mort. Une détermination forçant à jamais le respect de militants nationalistes du monde entier.

 

Mais pour mieux comprendre la force de conviction des participants à la compétition du 28 septembre prochain, il n'est pas inutile de rappeler quelques aspects de la vie éprouvante d'un sénateur français :

 

Indemnité mensuelle : 7 100,15 € bruts par mois qui comprend une indemnité de base (5 514,68 €), une indemnité de résidence (165,44 €) et une indemnité de fonction non imposable (1 420,03 €). Cela représente 5 388,72 € nets par mois.

Indemnité représentative de frais de mandat : 6 240,18 € bruts par mois pour faire face aux diverses dépenses liées à l'exercice de leur mandat (voiture, loyer, frais de réception, d'habillement...).

 

A côté de l'indemnité parlementaire assimilable à un traitement, existent des allocations spécifiquement destinées aux remboursements de frais occasionnés par l'exercice du mandat

L'Indemnité Représentative de Frais de Mandat (I.R.F.M.) est destinée à couvrir les frais inhérents à l'exercice des fonctions parlementaires. Assujettie à la C.S.G et à la C.R.D.S et indexée sur l'évolution de la valeur du point de la fonction publique, cette indemnité mensuelle s'élève à 6 037,23 € nets au 1er  avril 2014. Elle n'est pas soumise à l'impôt sur le revenu.

 

La pension mensuelle moyenne nette de retraite d'un Sénateur, hors majoration pour enfants, était au 1er février 2014 d'environ 4.342 €.

Les Sénateurs peuvent, depuis 1976, utiliser les services de collaborateurs pour les seconder dans les tâches personnelles directement liées à l'exercice du mandat.

Ils disposent à cet effet d'un crédit mensuel de 7 548,10 € pour la rémunération brute de base de leur équipe qui peut comprendre un maximum de cinq salariés. Ce crédit est indexé sur la valeur du point de la fonction publique.

 

Le Sénat délivre à tous les sénateurs une carte nominative qui permet l'accès gratuit à l'ensemble du réseau SNCF en 1ère classe. Ils ont également droit à 40 allers-retours aériens par an entre Paris et leur circonscription en métropole .

 

A tout celà s'ajoutent les multiples passe-droits et avantages qu'implique l'appartenance à la caste dirigeante de l'état français et aux divers réseaux "fraternels" façonnant l'esprit de corps, la solidarité et l'entraide de rigueur entre tous ces "représentants du peuple".

 

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Le plus ancien des sénateurs insulaires actuels est Mr Nicolas Alfonsi, qui siège depuis 2001. Mr Alfonsi fut également député à l'Assemblée Nationale française à trois reprises ( 1973-1978, 1981-1986, 1986-1988) et député européen (1979-1984 ), en plus des nombreux mandats locaux exercés depuis plus de cinquante ans.

Nicolas Alfonsi est l'un des plus farouches partisans du maintien de la Corse au sein de la République Française malgré le triste sort réservé à notre peuple par ce régime et cet état. Au vu des quelques éléments évoqués plus hauts, l'on peut escompter sans trop de risques de se tromper que les heureux vainqueurs du scrutin à venir, quelle que soit leur étiquette politique, auront à coeur de perpétuer cet engagement sans faille.

 

A Squadra

 

 

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