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Plus de 100 mille. C'est le chiffre effrayant du nombre d'immigrés clandestins débarqués sur les côtes italiennes depuis le début de l'année. Entre 2012 et 2013, l'immigration a augmenté de 224% en italie. Ils étaient encore plus de 1 200 à débarquer en moins de vingt-quatre heures pendant le week-end de Pâques en Sicile... La Sicile, terre des Syracusains, grand peuple Européen aux liens ancestraux avec la Corse où ils fondèrent la cité de Purti Vechju, est désormais en première ligne d'un phénomène d'immigration des plus inquiétants.

Afin de controler cet afflux continuel d'immigrés sur le territoire Italien, l'ancien président du Conseil Enrico Letta ( Parti démocrate ), lança l' opération " Mare Nostrum ". Notez au passage toute la subversion dans ce détournement de la symbolique de ce nom antique... Deux frégates et deux patrouilleurs sont ainsi déployés, rejoints par un navire amphibie doté d’un service d’urgence médicale ainsi que de plusieurs hélicoptères, drones et avions. Pour l'opération, plus de  1 500 hommes sont mobilisés. Le coût annoncé est estimé à l'origine à 1,5 million d’euros par mois. On sera bien loin du chiffre d'origine à l'arrivée...

 

 

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Immigration : arme du capital



L'objectif affiché de l'opération est d'éviter de nouveaux naufrages en secourant en mer les fugitifs, avant de les transférer directement dans le sud de l’Italie.
 Comprennez donc bien que cette vaste opération n'a autre but que d' accueuillir des populations majoritairement d'origines sub-sahariennes, de les loger et les soigner.
 Sous prétexte d'aide humanitaire, elle répond en réalité à la logique première du libéralisme mondial qui n'est autre que la libre circulation des matériaux et des hommes, au service des logiques capitalistes. Ces malheureux iront grossir les rangs des "sans papiers" mis en concurence avec les travailleurs européens.



 Seulement voilà, la propagande et la justification par les bons sentiments ont leurs limites. En plus des craintes légitimes d'épidémies de maladies infectieuses que comporte cet arrivage massif de nouveaux migrants, inquiétant jusqu'aux services de police qui évoquent le virus Ebola, de nombreuses émeutes ont éclaté dans les villes d'accueil, exaspérant des populations locales démunies face à cette situation et abandonnées par leur gouvernement.

Financièrement l'opération est intenable, avec en réalité neuf millions d’euros par mois dépensés (chiffre annoncé en avril 2014 par l'amiral De Giorgi, aux commandes de l'opération). Les  petites municipalités sont à bout de souffle économiquement, et ne cessent de subir les pressions des immigrationnistes : il y a peu encore, un préfet de Brescia déclarait même être « prêt à réquisitionner des endroits publics et privés pour donner l’hospitalité aux étrangers. »

Tout dernièrement, le gouverneur de Sicile a décrété l’état d’urgence sur l’île.  Son appel n' aura pas eu à attendre beaucoup pour être entendu par la traitre Bruxelloise.  L’Union européenne va donc prendre le relais via l’agence européenne "Frontex" ( 'Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l'Union européenne ), agence privée dans laquelle l' UE aurait déjà injecté plus de 80 millions d'euros au début du mois d'avril dernier, selon le ministre de l'Intérieur italien Angelino Alfano. Ainsi l'addition ne sera plus payée par les seuls italiens mais par tous les européens.

 

 

 

 


 

 

 

 

Les Siciliens, menacés directement de submertion, seraient en droit d'exiger l'arret de ces opérations et d'organiser une remigration en coopération avec les pays de provenance. Seulement voilà, la grande majorité des nouveaux migrants proviennent de Lybie. Et depuis la chute de Kadhafi, orchestrée par le camp atlantiste et mise en oeuvre par la France (dont les bombardiers ont décollé depuis la base de l' OTAN à Solenzara), le pays est en proie au chaos et à une inextricable guerre civile. Quand la situation géopolitique correspond à la logique libérale, il n'y a plus rien à faire, la boucle est bouclée...

La situation Sicilienne est une veritable leçon pour nous autres Corses. Car qu'adviendrait il si les pays du Maghreb étaient à leur tour déstabilisés, une fois de plus au nom de la démocratie et contre la tyrannie. Que se passerait-il si la base de Solenzara servait une fois de plus à bombarder au nom de la liberté...  La Corse pourait alors se trouver elle aussi en première ligne, devenant au même titre que la Sicile un eldorado pour une immigration clandestine à la fois provoquée et incontrolable qui aggraverait considérablement une situation déjà des plus préoccupantes. La politique française actuelle en matière d'immigration laisse d'ailleurs assez peu de place au doute sur ses résolutions face à une telle crise, et un "mare nostrum" français serait alors immédiatement mis en place par nos généreuses autorités. A n'en pas douter, les marchands de tapis de la politique, insulaires comme hexagonaux, n'hésiteront pas non plus à nous présenter ces nouveaux arrivants comme menace ultime, tentant ainsi de faire oublier leur allégeance totale à ceux qui auront bombardés pour la démocratie...

 

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Face à une telle situation, le peuple Corse n'a rien à attendre pour sa défense, ni des institutions françaises ou bruxelloises, ni de la classe politique républicaine locale ( rappelons que l'Assemblée de Corse déclara en 2010 la Corse "terre sans expulsions"). L'une des principales revendications du mouvement national demeure la maitrise des flux migratoires, objectif intimement lié à l'accession à la souveraineté nationale, avec comme étape intermédiaire la compétence législative attribuée à l'Assemblée de Corse en matière d'immigration. La fermeté nationaliste sur ce sujet assurant à ses expressions politiques un large soutien populaire.


"On ferait mieux d’apprendre du suicide de l’Amérique, de l’Angleterre, de la Hollande et de la France, si nous voulons survivre en tant que nation", déclarait en octobre 2013 le président russe Vladimir Poutine évoquant l'immigration en Occident. Des propos de bon sens qui doivent inspirer tous ceux qui en Corse aspirent à un renouveau national.

 

A Squadra

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