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La République Française avait jeté Jacques Nicolai en prison, la Croatie l'honore. Pour la même raison, celle d'un combat intransigeant pour la Liberté, contre le totalitarisme marxiste.

Ce 21 juillet 2015, notre compatriote a été fait citoyen d'honneur de Promina, une municipalité regroupant onze localités, située au nord de la Dalmatie au cours d'une cérémonie officielle présidée par le maire Mr Tihomir Budanko. Jacques Nicolai a également reçu les honneurs militaires en présence de représentants de l'état croate et du clergé catholique.

Lors de son discours Mr Budanko a rappelé que l'action de Jacques "a contribué de manière significative à l'avancement et à la réputation de la municipalité, la réalisation et le développement de la démocratie en Croatie, la paix mondiale et l'amélioration de la société pour le bien commun." "Il a laissé une vie tranquille et confortable en France afin, tout d'abord comme un humanitaire, en travaillant sur la collecte et l'acheminement de l'aide humanitaire aux régions de Croatie touchées par la guerre. Puis, comme un étranger bénévole dans les rangs de l'armée croate."

Aujourd'hui général, Mr Budanko était, à l'époque de la guerre d'indépendance lieutenant, et supérieur hiérarchique de Jacques Nicolai.

Militant de l'Europe des Peuples depuis son adolescence, Jacques Nicolai crée en 1991 l'association humanitaire "Croatie Libre" en compagnie de l'avocat niçois Maitre Bertozzi. Après avoir acheminé plusieurs convois sur les zones de front (plus de 300 tonnes d'aides médicale, alimentaire, vêtements et matériels divers), il s'engage dans la ZNG ( Garde Nationale Croate ) en octobre 1991, puis à la 113 brigade de Sibenik en mars 1992, au sein de laquelle il participera à de nombreux faits d'armes. Cet engagement sans faille aux côtés du courageux peuple croate lui vaut d'être honoré aujourd'hui.

Jacques Nicolai fut l'un parmi ces centaines d'idéalistes venus de toute l'Europe en Croatie entre 1991 et 1995 pour combattre et vaincre le totalitarisme communiste. Il affronta sans haine et avec honneur ses adversaires de l'Armée Yougoslave selon l'éthique traditionnelle du soldat européen.

Conscient des réalités géopolitiques actuelles et de la nécessité d'une lutte globale contre le totalitarisme libéral- dont le "marxisme culturel" est l'un des instruments de domination- il demeure aujourd'hui encore, sur sa terre de Corse, le militant engagé d'un socialisme enraciné au service de la communauté du peuple.

A Squadra

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