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A l'occasion du congrés de la Ligue des Droits de l'Homme qui se tiendra à Niort du 18 au 20 mai, son antenne corse demandera l'adoption d'une motion reconnaissant le peuple corse. Une initiative qui ne manquera pas d'être largement relayée médiatiquement sur l'ile et qui assurera à l'officine de Mr Paccou un ascendant sur l'ensemble du monde politique insulaire. La LDH apparait depuis de nombreuses années comme une "autorité morale", acceptée par le mouvement national du fait de son implication dans la défense de certains militants au prise avec la justice coloniale.
Cette politique d'infuence et d'accompagnement de la revendication corse, la classique statégie du "Cheval de Troie", a permis à la LDH de s'imposer progressivement comme une véritable police de la pensée mondialiste au sein même d'un courant politique sensé constituer un rempart face à cette idéologie.
Ainsi le "peuple corse" défendu par la LDH s'articule t il à la notion de "citoyenneté de résidence" : sont considérés comme Corses tous les résidents sur l'ile,quelles que soient leurs origines. Une vision du peuple corse exluant la diaspora ( même si cet aspect n'est pas pour l'instant mis en avant ) et directement inspirée du droit du sol en vigueur dans la République Française. C'est dans ce contexte que la LDH développera sa propagande concernant le droit de vote des étrangers. Un piège grossier destiné à faire avaliser la colonisation de peuplement, dans lequel ne tomberont pas,du moins doit on l'espérer, les organisations indépendantistes, les autonomodérés ayant depuis longtemps affirmé leur adhésion à l'idéologie officielle du Système.
Au delà des sempiternelles stratégies electorales et boutiquières,les deux années à venir seront, pour le mouvement national, celles de choix cruciaux. Ceux qui l'engageront sur la voie du renouveau ...ou de la désintégration définitive.
A Squadra