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Chacun se souvient de la situation d' Isabelle Manasselian, menacée d' expultion d' un terrain dont les propriétaires demandent la restitution.

Le fils d' un des héritiers nous fait dès lors parvenir plusieurs informations au sujet de cette affaire :

 

Madame Manasselian, originaire d' Arménie et présente sur le sol Corse depuis 1997, signant la convention agricole avec la famille Reggiu de Peretti et attestant avoir "la ferme intention d'acheter un terrain agricole" non loin de leur domicile, n' aurait ni respecté les avenants concernant son exploitation malgrè  plusieurs avertissements, ni sa parole donnée de partir une fois sa situation stabilisée,  malgrè plusieurs demandes orales et écrites datant d' il y a maintenant plus de 5 ans. Madame Manasselian aurait par ailleurs refusé l' offre d' un nouveau terrain de 200 HA à Santa Ghjudda.

 

Corse de toujours et se sentant trahie par sa générosité, la famille de Peretti se serait donc vu dans l' obligation d' en appeler à une demande juridique d' explusion, la locataire ne voulant partir...

Mme Manasselian  ,qui n' en serait pas à ses premiers ennuis judiciares puisque déjà en procès avec des propriétaires de Porto Vecchio à qui elle ne veut plus rendre maison et terrain.

 

Magré tout, la famille de Peretti souhaite bien évidemment le meilleur rebondissement possible pour cette bergère, comprenant les dificultés que rencontre le monde agricole et paysan Corse.

 

 

Si contre le communiqué de Marie Félicité, membre de la Famille  de Peretti :

 

Communiqué

 

Suite à l’article paru  le vendredi 25 mai : Figari : appel à la mobilisation contre l’expulsion d’une agricultrice «  Madame Marie-Félicité de Peretti nous prie d’insérer.

Curieuse décision que celle de manifester en faveur d’une personne « menacée » d’expulsion d’une propriété qui n’est pas la sienne. La terre invoquée est celle de mes ancêtres précieusement conservée et transmise de génération en génération. La propriété de 41, 750 hectares a été justement louée par le biais d’une convention de pâturage pluriannuelle pour la  somme de 320 euros  par an. Par le biais de ladite convention Madame Isabelle Manasselian s’engageait à quitter les lieux dès  que demandé : « je m’engage à respecter les conditions convenues entre le bailleur et moi-même, c'est-à-dire prendre congés du foncier si Monsieur de Peretti  me le demande à tout moment de la durée du contrat avec un préavis de six mois… » (elle a eu un an)  écrivait Madame Manasellian le 10 juillet 1996.  Quant aux aménagements évoqués, ils  ont été réalisés sans l’aval des co-indivisaires. Convention et engagement ont été transmis à la justice qui n’a pas encore statué sur ce cas. Si la société insulaire se doit de défendre la terre Corse et son identité, elle se doit aussi de défendre la justice  et refuser la spoliation. Il semblerait que certains, étrangers à cette terre, aient pris d’autres chemins sans connaître les « tenants et aboutissants » et participent à une sorte de « baroud de la dernière chance ». La justice tranchera ! Corses  et fiers de l’être nous souhaitons retrouver notre terre.

 

Marie Félicité de Peretti  propriétaire (représentant les 4 autres propriétaires)

 

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